Meta title : Faire un test de paternité : Pour confirmer le lien de parenté entre un enfant et son présumé père

Meta description : Faire un test de paternité : Pour soulever le doute concernant la paternité d’un homme. Le test de paternité doit être effectué dans un cadre légal en France.

 

L’expertise biologique qui vise à établir la paternité d’un père est devenue une pratique très populaire partout dans le monde. Cependant, en France, le test de paternité est strictement règlementé par la loi. C’est-à-dire qu’il ne doit être effectué que dans le cadre d’une procédure judiciaire. Autrement dit, la demande d’un test de paternité ne peut être accordée que si celle-ci émane d’une contestation ou d’un établissement d’un lien de filiation. Bien que les kits de test de paternité aient le vent en poupe sur Internet, ces tests restent illégaux en France.

 

En quoi consiste le test de paternité ?

Le test de paternité est un examen génétique qui consiste à établir un lien de parenté entre le présumé père biologique et l’enfant. On obtient le résultat de ce test en comparant l’ADN du père et celui de l’enfant. Lorsque les deux fragments d’ADN correspondent, on peut conclure que la probabilité de paternité du père est supérieure à 99%. Dans le cas contraire, c’est-à-dire que si ce dernier ne remplit pas les conditions, cela signifie qu’il n’est pas le père biologique de l’enfant.

 

Faire un test de paternité en France : que dit la loi ?

En France, aucun test de paternité ne peut être effectué en dehors du cadre juridique. En d’autres termes, le test de paternité doit être réalisé dans le cadre d’une procédure judiciaire qui a pour but d’établir s’il existe ou non un lien de filiation entre le présumé père et son fils. La réalisation du test est ordonnée par un juge du tribunal de grande instance tenu par un avocat. Ainsi, tout test réalisé à titre privé est illégal. En France, le test de paternité doit être l’œuvre d’un technicien de laboratoire spécialement agréé. Cela nécessite également le consentement des personnes impliquées. En outre, si le présumé père refuse de faire un test de paternité avec un motif injustifié, cela peut être interprété comme une reconnaissance de paternité.

 

Test de paternité : comment ça marche ?

Il existe deux méthodes pour réaliser un test de paternité : soit par un examen comparatif du sang, soit par identification des empreintes génétiques à partir d’un échantillon de salive. Le test consiste donc à analyser les marqueurs génétiques de chaque individu. Il a pour objectif de trouver des caractéristiques communes entre les données génétiques du présumé père et celles de l’enfant. La fiabilité du résultat est estimée à 99,99%.

 

Qu’en est-il du test de paternité sur Internet ?

Il existe de plus en plus de tests de paternité sur Internet. Ils sont réalisés par des laboratoires étrangers avec quelques centaines d’euros seulement. Ces tests de paternité bon marché sont effectués en utilisant:

  • des échantillons de cheveux
  • ou de salive.

Certains laboratoires peuvent être sérieux et peuvent fournir des résultats fiables tandis que d’autres ne le sont pas. Cependant, il est difficile de faire la différence. Dans tous les cas, les résultats de ces tests n’ont aucune valeur juridique en France. De plus, si vous envisagez de commander un test de paternité via Internet, sachez qu’il s’agit d’un processus interdit. Les douanes peuvent confisquer les kits et vous risquerez un an d’emprisonnement et une amende de 15 000 euros (article 226-28 du Code pénal).

 

Peut-on effectuer un test de paternité prénatal ?

Il peut y avoir des doutes sur l’origine d’un enfant à naître. On peut les éliminer en faisant un test de paternité pendant la grossesse. Un simple échantillon de sang (contenant de l’ADN fœtal) de la mère peut être utilisé pour le test de paternité prénatal. Il existe d’autres méthodes invasives (prélèvement des villosités par le col de l’utérus ou amniocentèse), mais elles coûtent trop cher. Tout comme les tests de paternité classiques, le test de paternité prénatal consiste à comparer l’ADN du bébé avec les marqueurs génétiques du père. Il est à noter que la réalisation de ce test doit toujours être ordonnée par un juge.