Les nécessités du digital imposent à l’humanité d’utiliser des outils technologiques en conformité avec ce domaine. L’identité de la personne se définit actuellement via des informations biométriques personnalisées et stockées dans des bases de données. Appelées précisément données biométriques, ces identifications sont propres aux outils du digital. Smartphone, appareil pour la reconnaissance biométrique ou d’empreinte digitale y font référence pour distinguer un individu. Voici les questions essentielles autour de la donnée biométrique. Quelles sont les mesures permettant de protéger son exploitation ?

 

Qu’est-ce qu’une donnée biométrique ?

La biométrie se définit comme l’ensemble des traits caractéristiques d’une personne physique, récoltés pour la reconnaître dans le domaine numérique. Les identifiants utilisés se déclinent en plusieurs catégories : empreintes digitales, reconnaissance vocale ou faciale, etc. Toutefois, les entreprises combinent ces identifiants pour veiller à une sécurisation optimale. Ce système reste d’ailleurs le plus efficace pour préserver à la fois la sécurité de ladite société et du particulier.

L’usage de cette donnée biométrique devient plus accentué depuis l’application du RGPD ou règlement général sur la protection des données. L’exploitation de ces informations doit suivre scrupuleusement les termes de la loi informatique et libertés, surtout au niveau international. Soigneusement régi par ce cadre harmonisé au sein de l’Union européenne, le traitement de ces données personnelles nécessitera une protection adéquate.

 

La donnée biométrique et ses variantes

On distingue deux catégories de donnée biométrique : les identifiants physiques ou comportementaux. La plupart des systèmes utilisés s’orientent plutôt vers les caractéristiques physiques et moins sur les traits comportementaux. Voici les plus régulièrement collectés :

 

Les empreintes digitales

Smartphone, panneau de porte et ordinateur constituent les dispositifs biométriques sollicités pour ce type d’identifiant. Pour mettre en œuvre ce système, il suffit de déployer ces lecteurs à la fois simples d’usage et à moindre coût.

 

La reconnaissance faciale ou physiologique

Scanner la photo ou l’apparence physique de l’intéressé au niveau du contrôle d’accès biométrique permet de l’identifier. Après l’empreinte, cette authentification se basant sur l’image, reste la plus utilisée en entreprise. Outre la face ou la géométrie, certains outils scannent également l’iris, les veines ou les oreilles pour confirmer l’identité de la personne.

 

La reconnaissance vocale

L’assistance vocale devient un outil indispensable au quotidien, qu’il est logique, qu’elle soit incluse comme donnée biométrique. De même, la majorité des entreprises y font déjà référence pour authentifier leur personnel ou leurs clients.

 

La signature électronique

Cet identifiant est largement déployé à travers plusieurs documents personnalisés. Tel est le cas des passeports, des dossiers bancaires, des documents dans les services médicaux ou les assurances. Dans ce cas, il suffit de scanner la signature numérique pour authentifier l’utilisateur.

 

Les empreintes ADN

Il n’y a pas qu’en science ou en matière juridique qu’on sollicite ce type de donnée biométrique. La police fait de nos jours appel au patrimoine génétique pour retrouver les malfaiteurs ou d’éventuels suspects. Récemment, un nouveau scanner est commercialisé pour comparer ce séquençage ADN en l’espace de quelques minutes.

 

Les identifiants comportementaux

Considérée comme plus sophistiquée avec un niveau de sécurisation moindre, cette approche ne s’utilise pas aisément. Cette méthode est par exemple sollicitée pour distinguer un robot d’un être humain. Elle se réfère au modèle de frappe sur un clavier, au mouvement physique ou à la technique de navigation, etc.

 

Quelles sont les mesures de protection de la donnée biométrique ?

La limite imposée pour l’usage de ces informations donne droit aux citoyens d’exiger le contrôle de l’exploitation des identifiants. Pour assurer la confidentialité de la donnée biométrique considérée comme information sensible, il est nécessaire d’appliquer les mesures suivantes.

  • Le citoyen est en droit de demander le droit à l’oubli. Il peut retirer à tout moment son consentement pour la collecte de ses identifiants ;
  • Le citoyen peut appliquer son droit exigeant la protection de sa donnée biométrique en cas de violation ;
  • Le non-respect de la loi lors du traitement des identifiants biométriques est sanctionné d’un fort pourcentage du chiffre d’affaires de l’entreprise.